Le Bois de Tempêtier

Le circuit passe en bordure de l’étang privé (ne pas rentrer dans la propriété) de Condeau. Si le Plateau de Millevaches est souvent identifié comme le château d’eau de la France en raison des nombreux cours d’eau qui y prennent leurs sources, il est également riche d’une multitude d’étangs. Tous artificiels, ils ont été créés par l’homme qui a le plus souvent endigué un ruisseau au sortir d’une zone humide, essentiellement pour la pêche.

Le Bois de Tempêtier apparaissait déjà sur la carte d’état-major (1844-1860) : C’est une forêt « ancienne », classée « Site d’Intérêt Écologique Majeur » du PNR de Millevaches. Les milieux les plus inaccessibles ont évolué de manière naturelle : la maturité des arbres en fait leurs richesses ! Rapaces, pics, chouettes, fourmilières, et mammifères cohabitent dans cette forêt. Un passé oublié… Des milieux fragiles et remarquables… Une biodiversité riche…

Toy-Viam a trois particularités : outre le fait d’être une des plus petites communes de France (37 habitants en 2016), son nom (se prononce « toi Vian ») viendrait d’alto (forteresse sur une hauteur) et de Viam en référence au nom de la commune voisine. Autre particularité, la porte de sa très belle église romane du XIIe siècle : le prêtre du secteur, l’Abbé Bonneau, a sculpté en 1865 six scènes de l’ancien testament.

L’église de Toy-Viam domine son village de style roman limousin, daté du XIIème siècle. Elle possède une porte très particulière puisque six scènes de l’Ancien et du Nouveau Testament ont été sculptés en 1865.

Le Bois de Chaleix d’une superficie voisine de 150 ha a été récemment acquis par la commune de Bugeat. Bordé par la Vézère, il est composé de feuillus et de résineux. Il offre de multiples possibilités d’activités sportives : randonnée pédestre, course d’orientation, parcours dédiés au trail, pêche, tir à l’arc.

Le départ du circuit se fait à proximité du stade de l’Espace 1000 Sources, centre d’entraînement qui accueille notamment des groupes de sportifs amoureux des grands espaces. A l’origine de ce centre, Alain Mimoun, vainqueur du marathon des Jeux Olympiques de Sydney en 1956, qui avait peaufiné sa préparation à Bugeat.