Circuit du P.O.C au dolmen

La voie du POC était une ancienne voie de chemins de fer qui reliait Paris, Orléans et Corrèze, au sud du département. Il comprenait trois courtes lignes ouvertes au public en 1904: la ligne Tulle - Argentat  ouverte le 14/02/1904, la ligne Uzerche-Tulle ouverte le 30/06/1904 et la ligne Seilhac - Treignac ouverte le 20/07/1904. Concurrencé par la route qui a entrainé une baisse de fréquentation, le trafic voyageur a fermé le 3 novembre 1969 et celui des marchandises le 31 mai 1970.

Sculpture Prométhée de Viorel Enache créée en 2005 sur le thème du feu.
Prométhée, celui qui a volé le feu pour le donner aux hommes, est enchaîné sur un rocher et un aigle vient constamment lui dévorer le foie.
Prométhée, celui qui prévoit, le créateur de l'homme, qu'il modèle à partir de l'argile, il incarne l'orgueil, sacrilège contre les dieux olympiens ou au contraire l'intelligence créatrice et même l'esprit de rébellion et de liberté.

Vous allez parcourir une partie de l’ancienne voie du P.O.C (Paris-Orléans-Corrèze) desservant entre autres la gare d’Espartignac. Elle a été en service en 1904 au début des années 1970.
Ce chemin de fer a permis le désenclavement de petites communes de Corrèze, ainsi que le transport de marchandises liés à l’activité économique du département comme les produits agricoles (fruits, bestiaux) et notamment le transport des fameuses « caillades » qui donne le surnom de « Transcailladou » à la ligne.

Entièrement rénové en 2006, ce pont pittoresque a été immortalisé par une chanson populaire occitane.

Selon la tradition orale, la fontaine de Saint-Martial aurait jailli du bâton de St Martial. Ce Saint se rendant alors de Tulle à Uzerche, croisa une femme à Espartignac portant de l’eau puisée plus haut, Saint Martial lui aurai demandé un peu de son eau pour se désaltérer mais cette dernière aurait continué son chemin en l’ignorant. Le saint voyageur mécontent frappa le sol avec son bâton où une source jaillit jusqu’à nos jours.
Cette fontaine aurait été réputée pour guérir la gale.

Sur la fontaine, sculpture Nymphe s’apprêtant à la baignade De Skiba réalisée en 2004 sur le thème de l’eau.

L’église St-Martin, refaite au XIVème siècle dans le style roman, serait une des plus anciennes du canton. Elle est, en effet, mentionnée dans le second testament de St-Yrieix daté de 572.Elle a conservé du précédent édifice une partie de façade avec un portail du début du XIIIème siècle ; arc brisé, colonnes dans les angles, chapiteaux nus, rosace, clocher carré. Un de ces deux autels latéraux est consacré à St-Martial. Le reliquaire possède de lui un petit ossement. Le bénitier est supporté par une colonne carolingienne. Dans la chapelle sud, en s’avançant jusqu’à l’autel, on peut observer un sarcophage mérovingien et son couvercle trapézoïdal en calcaire découvert au lieu-dit " les Chapelles ". Il reposait à faible profondeur. Un deuxième sarcophage est exposé à Uzerche au Centre d'Archéologie et Paysage.

La Maison du Loup implantée sur un éperon rocheux dominant la route des métaux dans un méandre de la Vézère. Appelé à tort dolmen, cet abri permettait la surveillance du passage à Gué.

Le Château de l’Abbaye avait été implanté sur le rebord septentrional du plateau dominant un méandre de la Vézère et fut habité jusqu’au XIIème  siècle.

C’est sur une arête rocheuse qu’un abri a été aménagé, connu sous le nom de « Maison du loup ». Cet abri est en fait un ancien poste de gué autrefois situé sur la route des métaux précieux, interprété par erreur comme un dolmen.
La route des métaux été un itinéraire très ancien, bien antérieur à l’occupation romaine qui reliait l’Armorique à la Méditerranée et permettait les échanges commerciaux notamment d’or et de pierres précieuses mais aussi de vins et d’esclaves.