Les landes et tourbières de la Mazure : Petite boucle
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Les landes et tourbières de la Mazure : Petite boucle
Le Monteil-au-Vicomte

Les landes et tourbières de la Mazure : Petite boucle

Faune et flore
Patrimoine et architecture
Sentier de découverte
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Longez le ruisseau de la Mazure pour découvrir les tourbières qui l'entourent et les vestiges des moulins utilisant cette force hydraulique.
Ce sentier traverse différents écrins écologiques garant d’une riche biodiversité. Par le passé, les landes et tourbières ont fait l’objet d’utilisations diverses ; aujourd’hui, il est important de revaloriser ces paysages trop longtemps oubliés… Ce site allie à la fois un patrimoine naturel exceptionnel et un patrimoine vernaculaire témoignant de l’évolution de la vie locale.

Les 10 patrimoines à découvrir

  • Tourbière

    Les tourbières, un trésor millénaire

    La tourbière se situe dans une sorte de cuvette (alvéole) très humide alimentée par les ruissellements et un ruisseau. Cette eau omniprésente empêche la décomposition des matières organiques (végétales/animales), qui explique la formation de la tourbe.
    Les tourbières rendent de nombreux services écologiques :
    - elles stockent de grandes quantités d’eau qu’elles purifient et restituent progressivement.
    - elles stockent le carbone (dans la tourbe).
    - elles abritent une faune et une flore spécifiques garantes de biodiversité.

  • Flore

    Des plantes aquatiques rares

    De nombreuses espèces végétales se développent uniquement dans des milieux acides d’eau douce, stagnante et peu profonde. L’abondance des habitats regroupant toutes ces caractéristiques étant en diminution, les endroits où se développent ces végétaux sont généralement des espaces dont la biodiversité est protégée. La tourbière de la Mazure remplit ces différents critères et voit donc diverses plantes rares évoluer en son sein comme le Flûteau nageant, la Littorelle à une fleur ou l’Isoète à spores épineuses.
  • Agropastoralisme

    Landes, pâturage et traditions

    Au XIXème siècle, les milieux ouverts prédominaient le paysage. Avec l’exode rural, les boisements se sont fortement développés soit en raison de l’abandon de l’activité de pâturage, soit en raison de la plantation d’arbres (souvent résineuses). En parallèle, l’élevage essentiellement ovin (moutons) est devenu bovin (vaches). Néanmoins, aujourd’hui, le pastoralisme ovin est revalorisé dans les zones d’accès difficiles et des anciennes plantations sont reconverties en landes, tel que sur ce site.

  • Faune

    Une faune spécifique

    Oiseaux, papillons, libellules, lézards… trouvent refuge sur le site de la Mazure. Elles sont souvent très discrètes et difficiles à observer. L’Engoulevent d’Europe par exemple est un oiseau migrateur au plumage couleur « feuilles mortes » qui niche à même le sol. Le Damier de la Succise est un papillon de couleur marron, orange et jaune pâle qui pond uniquement sur la plante hôle la scabieuse colombaire. Le lézard des souches est insectivore et habite en colonie dans des terriers. Le sympétrum noir est une libellule caractéristique des tourbières.
  • Rivière

    La rivière, tout un écosystème

    Un écosystème est un ensemble d’interactions entre les êtres vivants (animaux, végétaux…) et leur environnement (géologie, climat…). Celui des rivières dépend de la présence ou non d’arbres/arbustes sur les berges, de plantes aquatiques, de poissons, de crustacées, d’insectes, ainsi que de champignons et bactéries. Ils constituent les maillons d’une chaîne alimentaire essentiels à la vie et à la bonne santé des rivières mais pas seulement. Elles constituent elles-même un maillon de la biodiversité notamment en servant de corridor écologique.
  • Tourbière

    Un site écologique exceptionnel

    Ce site bénéficie d’un intérêt écologique et paysager fort qui l’inscrit dans une dynamique de protection aussi bien au niveau national (site inscrit, classement en Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique) qu’au niveau européen (site Natura 2000). Près de 120 espèces y ont été inventoriées, dont 16 espèces protégées à l’échelle nationale et européenne. De plus, 14 types d’habitats sont présents sur le site de la Mazure, dont 5 sont considérés comme déterminants.
  • Histoire

    A l’origine, un partenariat

    Ce site appartenait en grande partie à la société privée d’EDF, qui projetait d’en faire une retenue hydroélectrique. Dès 1996, conscient du potentiel écologique du site, le Conservatoire d’espaces naturel est entré en négociation pour racheter le terrain. En 2005, la Communauté de communes devint propriétaire à l’Euro symbolique et conclut un accord avec le Conservatoire et l’Office National des Forêts pour leur en confier la gestion. C’est grâce à ce partenariat que le site fait aujourd’hui l’objet de tant d’attention et qu’il est ouvert au public.
  • Flore

    Biodiversité

    Le partenariat mis en place a pour objectif de restaurer et de maintenir la biodiversité du site. Les milieux ouverts (landes, pelouses, tourbières) ont naturellement tendance à se boiser. Pour préserver la mosaïque de milieux, garante de la diversité des espèces animales et végétales accueillies, un programme d’actions est mis en œuvre notamment grâce à Natura 2000 : bûcheronnage, pâturage extensif.
  • Sylviculture

    La forêt limousine : économie et écologie

    Lors de l’exode rural du XIXème siècle, l’abandon des terres paysannes a conduit au reboisement des terrains abandonnés. Marius Vazeilles (1881-1973), garde général des Eaux et Forêts de 1912 à 1919 puis expert forestier, a été l’un des principaux porteurs du développement forestier limousin. Des aides ont été mises en place (Fond Forestier National) après la seconde guerre mondiale pour favoriser la plantation d’Epicéas communs, de pins sylvestres puis de Douglas. En un siècle, entre 1908 et 2002, la forêt limousine s’est accrue d’environ 430 000 hectares !
  • Petit patrimoine

    La maîtrise de l'eau

    L’eau est une ressource que les paysans ont toujours su valoriser. Plusieurs témoignages sont présents sur le site. Les pêcheries sont des réservoirs d’eau rectangulaires délimités par des murs en pierres et alimentés par des canaux. Elles servaient à irriguer les prairies pour que l’herbe pousse plus vite notamment grâce aux levades (canaux d’irrigation) qui répartissaient l’eau.

Description

  1. A partir du parking, se diriger vers la passerelle enjambant le ruisseau, dépasser la barrière puis suivre la large piste jusqu’à la prochaine intersection.
  2. Prendre à droite, passer dans le bois jusqu’au point de vue muni d’un banc. Continuer un peu dans le bois puis descendre vers la rivière jusqu’aux ruines d’un moulin.
  3. Suivre l’ancien canal d’amenée d’eau du moulin jusqu’aux passerelles qui permettent le franchissement du ruisseau.
  4. Emprunter les caillebotis et continuer tout droit sur le chemin sur une bonne distance.
  5. A l’intersection, prendre le chemin de gauche, qui bifurque ensuite sur la gauche au niveau d’une passerelle et passer sur la digue d’un ancien étang.
  6. Traverser de nouveau la rivière et penser à bien refermer le portillon. Gravir le raidillon qui part sur la droite pour atteindre une vue panoramique.
  7. Redescendre au sein de la lande vers un chaos rocheux en forme de tortue.
  8. Juste après ce rocher, deux options sont possibles. Celle présentée ici est l'option de la petite boucle (une autre fiche itinéraire présente une plus grande boucle : "Sentier de découverte des landes et tourbières de la Mazure : Grande boucle"). Prendre donc à gauche pour amorcer le retour. Remonter dans la lande jusqu’aux boisements, puis continuer sur le chemin jusqu’à la barrière.
  9. Après avoir franchi la barrière, tourner à droite puis, quelques mètres plus loin, à gauche pour traverser une forêt résineuse. 
  10. Le chemin continue ensuite dans une forêt feuillue en bifurquant sur la droite jusqu’à une ancienne pêcherie.
  11. Continuer sur la droite en suivant le droit d’eau jusqu’à la prochaine intersection avec un chemin large. Prendre ce chemin à gauche, longer le parc de pâturage clôturé et continuer tout droit sur le chemin (emprunté à l’aller) pour revenir au parking.
  • Départ : Rocher du diable
  • Arrivée : Rocher du diable
  • Communes traversées : Le Monteil-au-Vicomte, Royère-de-Vassivière et Saint-Pierre-Bellevue

Météo


Profil altimétrique


Lieux de renseignement

Bureau d'information touristique d'Ahun

12 Place Defumade, 23150 Ahun

http://www.tourisme-creuse-sudouest.comahun@tourisme-creuse-sudouest.com05 55 62 55 93

Bureau d'information touristique de Bourganeuf

Place du Champ de Foire, 23400 Bourganeuf

http://www.tourisme-creuse-sudouest.combourganeuf@tourisme-creuse-sudouest.com05 55 64 12 20

Accès routiers et parkings

Par Royère de Vassivière, prendre la RD7 direction la rigole du diable.

Stationnement :

Parking aménagé au pied du rocher du diable, proche RD7

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